L’accumulation, la surabondance, la fragmentation : chaque processus révèle un sentiment de vulnérabilité. Un dialogue s’établit entre les installations, les sculptures et les dessins des artistes Loriane Thibodeau, Mathilde Leveau et Marie-Claude Drolet. Ce faisant, leurs travaux convient à dépasser l’évidence du bâti pour atteindre les notions de chaos, de précarité et de vide. Au-delà de cette construction trouve son essence dans le faire. Tel un laboratoire expérimental installatif, leurs constructions se développent in situ et sont nourries par le lieu. Plusieurs lectures émanent de ces déstabilisations de forme, de fonction et de sens. La suspension d’un instant fragile contre l’altérabilité de l’existence.