L’exposition Carnet de voyage – Cités imaginaires révèle les vestiges du patrimoine industriel minier abitibien d’un temps révolu, où les entreprises minières n’avaient pas l’obligation de neutraliser leur passage. Une architecture figée dans le temps où la frontière entre réalité et fiction est bien mince. Les photographies de Jean Robitaille mettent en lumière les traces d’une histoire récente malgré les nombreuses évocations et rappels d’époques lointaines sur différents continents.
« Depuis toujours, sur tous les continents, des vestiges ayant bravé le temps suscitent fascination, admiration, sinon curiosité. L’Abitibi aussi en contient, de ces artéfacts, et non des moindres. De là m’est venue l’idée de donner une nouvelle vie, un second souffle à ces témoins de l’histoire. » J. Robitaille
Le corpus photographique présenté dans cette exposition s’échelonne de 1978 à 2018. Par le biais de ce projet, le photographe invite à découvrir les vestiges de l’Abitibi à l’architecture étonnante, insolite, d’une étrange beauté. Chacune des photographies est accompagnée d’un titre évocateur d’une lecture fictive des lieux, d’une impression tirée d’un carnet de voyage parmi des cités imaginaires.