Couleur sociale regroupe des « imagestextes », c’est-à-dire des images numériques composées à la fois d’illustrations et de textes, reflétant les travers et les contradictions de la spirale pop industrielle et hypermoderne. Ces illustrations se séparent en trois séries représentant les réseaux (« McBabylone »), l’environnement (« Carboneutralité ») et le marché (« Les deux mains invisibles »).
Au-delà de la naïveté ou de l’ironie, Couleur sociale résulte d’une démarche de sincérité et de vérité, où le langage publicitaire est « corrigé », et où les messages véhiculés reposent sur une démarche de recherche sur ce qui, dans les sciences économiques, permettait d’expliquer l’état actuel des choses. L’ « imagetexte » produit une juxtaposition hétérogène du texte et de l’image où chacun s’influence sans que le message final ne soit jamais entièrement déterminé. De ce point de vue, les trois séries de textes de Couleur sociale constituent une interprétation à relais. Cinq citoyens ont collaboré dans la série environnementale ainsi que la journaliste franco-allemande Iseult Grandjean.