Le Centre d’exposition VOART présente l’exposition inédite L’art web : héritage et perspectives – une utopie dans la création des machines sous le commissariat de Carmelle Adam et de Jean-Ambroise Vesac, Ph. D. regroupant les artistes Marc Boutin, Dave Gagnon, Valentin Foch avec la collaboration de l’Agence TOPO dont les artistes Michel Lefebvre, Eva Quintas, Joseph Lefèvre, Eric Mattson, Alain Mongeau ainsi que le collectif de la .(Société de conservation du présent) soit Philippe Côté, Alain Bergeron et Jean Dubé.
L’art et le web sont-ils conciliables? Comment s’influencent-ils? Quelles sont les premières appropriations du web par les artistes au Québec? L’art web peut être saisi de plusieurs manières. Visuellement : il s’incarne par une esthétique minimale, limitant le nombre de couleurs, préférant la très basse résolution d’image, dans une posture qui révèle et joue des limites technologiques. Techniquement : l’art web détourne les outils de communication et déclare une poïétique dans la programmation. L’informaticien rêve de devenir artiste alors que l’artiste revendique le pouvoir des ingénieurs. Socialement : dans le web, les rôles se chevauchent. Créateur-consommateur, critique-amateur, tous se confondent. La démocratisation de l’expression et la participation ont explosé, proposant un art de tous et pour tous, foisonnant et éphémère. Les œuvres de l’exposition mettent en évidence l’évolution de notre environnement numérique et l’apport critique et esthétique des artistes travaillant à partir de ces nouvelles technologies interactives. À leur façon, elles témoignent de l’héritage humain et utopique que conserve l’art des machines et des réseaux. Une perspective commune semble se dessiner. La possibilité d’une existence sensible en équilibre sur le vertige de l’industrialisation du post-humain.
L’exposition est produite par l’ÉCART en collaboration avec Agence TOPO, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et VOART.