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Les pays intérieurs – NUTSHIMIT

12 juin 2025 -> 24 août 2025

Entrée libre

Qui évoque les frontières parle obligatoirement de territoires.
Ceux-ci sont partout, en nous et au-dehors.
Ces lieux sont tantôt tangibles ou poétiques, aires de curiosité, de préjugés et de désir.

« Lorsque Charles m’a parlé du territoire, j’ai su qu’on parlait le même langage. Le territoire de l’intime, avec ses fonctions, ses limites, le territoire de l’autre, ses accès, ses formes. J’ai dit oui à Charles, je lui ai fait confiance, parce qu’au-delà de nos différences, une chose nous unissait: le rêve d’abattre des frontières. »

– Naomi Fontaine, romancière et co-commissaire de l’exposition Les pays intérieurs – Nutshimit

De la vaste Collection Loto-Québec, une quarantaine d’œuvres de trente-six artistes différents ont été sélectionnées par les commissaires Charles Binamé (cinéaste) et Naomi Fontaine (écrivaine).  Inspiré par les échanges de leurs entretiens tout au long de ce projet, un dialogue accompagne chaque œuvre, avec la collaboration de Joséphine Bacon (poète) pour l’adaptation des textes en innu-aimun. Cette conversation fut riche grâce aux œuvres et aux mots qui, une fois jumelés, ont amené leurs deux réalités au cœur d’une plus grande intimité. Avec ce jeu convivial, intime et généreux, de nouvelles frontières allaient être franchies.

« Cette rencontre avec Naomi Fontaine, que je ne connaissais pas, fut une expérience particulièrement heureuse par sa spontanéité sincère résultant d’une confiance tout aussi simple et directe. Un mouvement naturel s’est engagé, curieux, profond et mû par le désir conscient ou non, d’une transgression de nos frontières humaines. »

– Charles Binamé, cinéaste et co-commissaire de l’exposition Les pays intérieurs – Nutshimit

Le choix des commissaires inclut l’œuvre des artistes suivants soit Tib Beament, Léon Bellefleur, Judith Berry, Victoria Block, Jordi Bonet, Michel Campeau, Janine Carreau, Ghitta Caïserman-Roth, Monique Charbonneau, Pierre Chénier, Magalie Comeau, Éric Daudelin, René Derouin, André Dubois, Albert Dumouchel, Catherine Farish, Pierre Fournier, Marc Garneau, Pierre Gauvreau, Roland Giguère, Suzanne Grisé, Sylvie Guimont, Manon Lambert, Stéphane Langlois, Fernand Leduc, Francois-Xavier Marange, France McNeil, Luc Nadeau, Alfred Pellan, René  Richard, Jean-Paul Riopelle, Wendy Simon, Francine Simonin, M. Taillon, Peter Trépanier, Henri Venne.

Commissaires

  • Naomi Fontaine

Naomi Fontaine est native d’Uashat, une communauté innue près de Sept-Îles. Diplômée de l’Université Laval en enseignement du français. En 2011, elle publie un premier roman poétique, Kuessipan (À toi, Montréal), Mémoire d’encrier, qui connaît un grand succès et qui lui vaut une mention au Prix des Cinq continents de la Francophonie. Retournée à Uashat pour débuter sa carrière d’enseignante auprès des adolescent·e·s de sa communauté, ceux-ci l’inspirent pour son second roman, Manikanetish (Montréal) (Mémoire d’encrier), 2017. Ce livre valut à l’autrice d’être finaliste du Combat national des livres 2019 Radio-Canada, finaliste du Prix du public du Salon du livre de Genève 2018, finaliste et mention d’honneur au Prix Voix autochtones 2018 et finaliste des Prix littéraires du Gouverneur général en 2018. En 2019, Naomi publie Shuni : ce que tu dois savoir, Julie (Mémoire d’encrier), son troisième récit, pour lequel elle a remporté le Prix littéraire des collégiens 2020, le Prix littéraire des lycéens AIEQ 2020, le Prix Voix autochtones 2020 – catégorie textes en prose publiés en français – et qui lui a valu d’être finaliste du Prix Une ville, un livre 2020 de la ville de Québec, ainsi que du Prix littéraire du Gouverneur général 2020, catégorie romans et nouvelles. Elle publie également dans différentes revues, divers collectifs et sur le Web. Nommée l’une des « femmes de l’année » par le magazine Elle Québec en 2011, Naomi souhaite mettre l’être humain et son courage à l’avant-plan.

  • Charles Binamé

Cinéaste maintes fois primé, Charles Binamé a signé nombre d’œuvres, dont plusieurs liées à des personnages d’exception, réels et fictifs, de la société québécoise. Après le franc succès de sa série Blanche et une sélection à Cannes, pour son film phare Eldorado, en 1995, Charles Binamé a enchaîné, en 2002, avec le plus gros box-office québécois : Séraphin – un homme et son péché. Ont suivi la sortie de Maurice Richard, en 2005, et puis son film Combat pour la justice, sur le travail remarquable de la juge Louise Arbour, G.O.Q., à La Haye, aux Pays-Bas. Les documentaires marquants de Charles Binamé racontent Borduas, Pierre Gauvreau et Gilles Carle. Comme une récompense inattendue à son grand amour de la musique, le cinéaste a été convié, par l’Opéra de Montréal, à faire la mise en scène de Carmen, en 2018. Il est reçu Chevalier de l’Ordre National du Québec en 2020.

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